Extrait du livre “Aux sources de la bicyclette”
Très tôt l’homme a cherché à se déplacer sans avoir recours à des animaux, très souvent ce fut pour pallier des incapacités physiques, y compris dans son habitat. Ensuite ce fut aussi pour des « amusements » et plus tard des performances sportives. Les machines vélocipédiques sont le résultat de l’assemblage progressif de divers arts et techniques, déjà acquis, qui connurent un vrai succès, un vrai développement dès lors qu’on leur trouva une utilité sociétale et sociale et que leur utilisation fut enfin « sécurisée », donc accessible au plus grand nombre… c’est-à-dire la bicyclette.
Cette étude repose sur des documents factuels ; il n’est donc pas question des diverses hypothèses non avérées qui ont très bien été traitées par d’autres auteurs, pour lesquelles nous n’avons rien de nouveau à apporter.
À chaque étape du cheminement progressif vers la bicyclette, nous avons choisi de préférence la première manifestation de l’évolution et parfois une plus marquante que les autres, sans aucune volonté ni prétention d’être exhaustifs, ni dogmatiques.
Nos analyses ne sont là que pour aider à la compréhension des documents dans le contexte de l’époque, en laissant au lecteur son libre arbitre.
En annexes sont traités des sujets qui, à notre connaissance, n’ont pas encore été vraiment étudiés car quasiment jamais publiés (Thimonnier) ou publiés dans la presse (Michaux) mais pas analysés dans les détails.
Nous adoptons les mots, l’orthographe, les définitions et tenons compte du contexte historique des époques concernées.
« L’histoire est une science du raisonnement »
« Pas de document, pas d’histoire »
« L’histoire n’est que la mise en œuvre de documents »
« La plume est serve, la parole libre »
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Bernard Gougaud
« L’histoire est une science du raisonnement »« Pas de document, pas d’histoire »« L’histoire n’est que la mise en œuvre de documents »« La plume est serve, la parole libre »
Ces grands principes définis à la fin du XIXème siècle écartent toutes les histoires ou les copies de machines apparues plus ou moins longtemps après la date ou la période annoncées, sans aucune référence documentaire contemporaine.
L’exemple le plus marquant est McMillan dont un parent construit et présente une machine à la fin du XIXème, alors que le seul document qui, peut-être, concerne la machine, fait état d’une voiture à 4 roues, mise en mouvement avec les mains…